A l'affiche du STUDIO-THÉÂTRE DTM …

« Sta sonanu le sette... » Debout les filles, il est sept heures !

On se lève de nuit pour cueillir le tabac, toute la journée on enfile les feuilles pour les faire sécher... La tabaccara, la fileuse, la barbière, la bonne sœur, la Madone, Marietta et Maria Nicola, autant de portraits de femmes qui nous sont parvenus de toute l’Italie à travers des chants de tradition orale.

Revenu de son voyage dans les Pouilles, l’ensemble polyphonique féminin « À tout bout de chant », dirigé par Margherita Trefoloni, nous les fait entendre avec ceux qu’il est allé apprendre l’été dernier dans le Salento, auprès du groupe Radici. Un concert où l’histoire des femmes est racontée à travers des berceuses, des polyphonies sacrées, des ballades et des chants de travail...

Formé en 1995 dans le 18e arr. de Paris, l’ensemble « À tout bout de chant » s’est rapidement passionné pour les chants polyphoniques de tradition orale. Des chants venus de différentes régions d’Italie, d’Occitanie, de Corse, mais aussi de Grèce ou des Balkans.

Margherita Trefoloni est chanteuse et comédienne.
Née à Sienne, elle travaille particulièrement sur les polyphonies de tradition orale de son pays. Elle travaille aux côtés d’Anna Andreotti (Sur les traces de l’immigration italienne ; Et toute l’Italie se remet à chanter) ainsi que sous la direction du compositeur contemporain Karl Naëgelen et de l’auteur-metteur en scène Julien Gaillard. Elle chante dans le groupe polyphonique a cappella Passio et dirige l’ensemble « À tout bout de chant » depuis 2011. Elle enseigne le chant traditionnel italien à l’école de langue et culture italiennes Polimnia.